Le résultat prévu de la conversion de 25 pour cent ou moins des terres cultivées et des pâturages aux États-Unis en forêts avec des arbres indigènes est une augmentation de la séquestration du carbone, de la biodiversité et de la qualité de l'eau, ainsi qu'une diminution de l'érosion des sols et de la pollution de l'air.
Séquestration du carbone : Les arbres absorbent le dioxyde de carbone de l’atmosphère et le stockent dans leurs troncs, branches et feuilles. La conversion des cultures et des pâturages en forêts augmenterait la quantité de carbone séquestrée dans le sol et la végétation, compensant ainsi une partie des émissions liées à la combustion de combustibles fossiles.
Biodiversité : Les forêts abritent une grande variété de vie végétale et animale. La conversion des cultures et des pâturages en forêts augmenterait la quantité d'habitat disponible pour la faune, contribuant ainsi à préserver la biodiversité.
Qualité de l'eau : Les forêts aident à filtrer et purifier l’eau, réduisant ainsi la quantité de sédiments et de nutriments qui pénètrent dans les cours d’eau. La conversion des cultures et des pâturages en forêts améliorerait la qualité de l’eau, la rendant plus sûre pour la consommation, la baignade et la pêche.
Érosion des sols : Les arbres aident à retenir le sol en place, réduisant ainsi l’ampleur de l’érosion qui se produit. La conversion des cultures et des pâturages en forêts réduirait l’érosion des sols, contribuant ainsi à préserver la productivité des terres.
Pollution atmosphérique : Les arbres contribuent à éliminer les polluants de l’air, tels que l’ozone, le dioxyde d’azote et les particules. La conversion des cultures et des pâturages en forêts réduirait la pollution de l’air et améliorerait la santé publique.
Outre ces avantages environnementaux, la conversion des terres cultivées et des pâturages en forêts pourrait également apporter des avantages économiques. Par exemple, les forêts peuvent fournir du bois d’œuvre, du bois de chauffage et d’autres produits forestiers qui peuvent être vendus à des fins lucratives. Les forêts peuvent également attirer les touristes, générant ainsi des revenus pour les entreprises locales.
Dans l’ensemble, la conversion de 25 pour cent ou moins des terres cultivées et des pâturages aux États-Unis en forêts composées d’arbres indigènes aurait un certain nombre d’avantages positifs pour l’environnement et l’économie.