S’il n’y avait plus de gazelles de Thomson, les prédateurs qui en dépendent comme source de nourriture seraient gravement touchés. La perte de leurs proies principales entraînerait un déclin de leurs populations, car ils auraient du mal à trouver des sources de nourriture alternatives. Cela pourrait avoir un effet en cascade sur l’ensemble de l’écosystème, dans la mesure où les prédateurs eux-mêmes jouent un rôle dans la régulation des populations d’autres espèces.
Voici quelques exemples spécifiques de la manière dont les prédateurs des gazelles de Thomson pourraient être affectés :
* Lions : Les lions sont l'un des principaux prédateurs des gazelles de Thomson. Sans gazelles à chasser, les lions devraient cibler d’autres proies, comme les gnous ou les zèbres. Cependant, ces proies alternatives constituent également d’importantes sources de nourriture pour d’autres prédateurs, tels que les hyènes et les guépards. La concurrence accrue pour ces ressources pourrait entraîner des conflits entre prédateurs et un nouveau déclin de leurs populations.
* Hyènes : Les hyènes sont un autre prédateur majeur des gazelles de Thomson. Les hyènes sont des charognards et des chasseurs, et elles se nourrissent souvent des victimes d'autres prédateurs. Sans les gazelles comme source de nourriture, les hyènes devraient se nourrir plus fréquemment, ce qui pourrait entraîner des conflits avec d'autres charognards, tels que les vautours et les chacals. La concurrence accrue pour la nourriture pourrait également entraîner un déclin des populations d’hyènes.
* Guépards : Les guépards sont les animaux terrestres les plus rapides de la planète et sont bien adaptés à la chasse aux gazelles de Thomson. Sans gazelles, les guépards devraient chasser d’autres proies, comme l’impala ou le lièvre. Cependant, ces proies alternatives ne sont pas aussi faciles à capturer pour les guépards, et le manque de gazelles pourrait entraîner un déclin des populations de guépards.