L'oiseau dodo , scientifiquement connu sous le nom de Raphus cucullatus, était un oiseau incapable de voler originaire de l'île Maurice, dans l'océan Indien. Éteint depuis la fin du XVIIe siècle, l'oiseau dodo présentait plusieurs caractéristiques uniques qui le distinguaient des autres espèces aviaires :
- Taille et apparence :L'oiseau dodo était un grand oiseau dodu, dont le poids était estimé entre 10 et 15 kilogrammes. Il avait un corps large et arrondi, de petites ailes incapables de voler et un bec long, épais et crochu.
- Plume distinctive :Les dodos avaient une couverture de plumes douces, gris brunâtre, certains individus présentant des plumes de couleur plus claire sur les ailes et la queue. Ils n’avaient pas les rémiges typiques des autres espèces d’oiseaux, ce qui les rendait complètement incapables de voler.
- Structure du bec et de la tête :Le bec du dodo était surdimensionné, avec une pointe crochue distinctive, et était bien adapté pour creuser dans la litière de feuilles et le sol pour trouver de la nourriture. Il avait une grosse tête ronde, dépourvue de couronne de plumes, et possédait de petits yeux et une saillie en forme de dent à l'extrémité de sa mandibule supérieure.
- Régime :Les dodos étaient omnivores, se nourrissant principalement de fruits, de graines, de noix et d'autres végétaux. Ils utilisaient leur bec puissant pour déterrer les racines et les tubercules, et leur gésier aidait à broyer la matière végétale dure qu'ils consommaient.
- Habitat et comportement :L'oiseau dodo se trouvait exclusivement dans les forêts denses de l'île Maurice. Ces oiseaux vivaient en petits groupes sociaux et n'étaient pas territoriaux. Ils se déplaçaient lentement et vivaient au sol, comptant sur leur camouflage et l'absence de prédateurs naturels pour se protéger.
- Extinction :L'arrivée de l'homme et d'espèces envahissantes, comme les rats, les cochons et les chats, a radicalement modifié l'écosystème mauricien et provoqué l'extinction du dodo. La chasse excessive et la destruction de l'habitat ont en outre contribué au déclin rapide de leur population. Le dodo a disparu vers 1662, ne laissant derrière lui que des récits historiques, des illustrations et des restes squelettiques que les scientifiques peuvent étudier.