L'utilisation du critère de l'inhabituel pour définir les espèces peut être difficile pour les organismes unicellulaires pour plusieurs raisons:
Reproduction asexuée:de nombreux organismes unicellulaires se reproduisent asexuellement, ce qui signifie qu'ils produisent une progéniture génétiquement identique à eux-mêmes. Dans de tels cas, le concept d'inhabituel et l'échange de matériel génétique entre différents individus deviennent sans importance.
Manque de limites claires:les organismes unicellulaires existent souvent comme des populations, où les individus peuvent échanger du matériel génétique à travers divers mécanismes tels que la conjugaison, la transformation ou la transduction. Ces processus peuvent se produire entre des individus génétiquement divers, ce qui rend difficile la délimitation des limites distinctes des espèces basées uniquement sur la croix.
Transfert de gènes horizontaux:le transfert de gènes horizontal est un phénomène courant parmi les organismes unicellulaires, où les gènes peuvent être transférés entre des espèces éloignées. Cela peut entraîner l'acquisition de nouveaux traits et la diversité génétique, compliquant davantage la définition des espèces en fonction de l'inhabituation.
Évolution rapide:les organismes unicellulaires ont souvent des temps de génération courts et des taux de mutation élevés, conduisant à une évolution rapide. Cela signifie que les populations peuvent rapidement diverger génétiquement, ce qui rend l'inhabituel entre les individus éloignés moins probablement au fil du temps.
De plus, le concept d'espèces est une construction humaine utilisée pour classer et comprendre la diversité de la vie. Bien que l'inhabituel soit un critère utile pour définir les espèces dans de nombreux cas, son application aux organismes unicellulaires peut être problématique en raison de leurs caractéristiques uniques et de leurs stratégies de reproduction. Au lieu de cela, les chercheurs s'appuient souvent sur une combinaison de données génétiques, phénotypiques et écologiques pour délimiter les limites des espèces parmi les organismes unicellulaires.