Les pandas roux possèdent plusieurs adaptations qui leur permettent de manger du bambou, une plante résistante et fibreuse. Voici quelques-unes des principales adaptations :
1. Os du poignet hypertrophié (pseudo-pouce) : Les pandas roux ont un os de poignet élargi qui agit comme un pouce opposable, un peu comme un panda. Ce pseudo-pouce les aide à saisir les tiges de bambou et à les manipuler en mangeant.
2. Mâchoires fortes et dents pointues : Les pandas roux ont des mâchoires fortes et des dents pointues adaptées pour couper les tiges de bambou résistantes. Leurs molaires ont évolué pour avoir de larges surfaces qui les aident à broyer le bambou fibreux en pulpe.
3. Langue longue et flexible : Les pandas roux ont une langue longue et flexible qu'ils utilisent pour extraire les pousses et les feuilles de bambou des crevasses étroites et des zones difficiles d'accès.
4. Fourrure épaisse : Les pandas roux ont une fourrure épaisse qui les isole des températures froides de leurs habitats montagneux. Ceci est essentiel car le bambou est leur principale source de nourriture et ils passent beaucoup de temps à le chercher.
5. Métabolisme lent : Les pandas roux ont un métabolisme relativement lent, ce qui les aide à conserver leur énergie tout en digérant le régime pauvre en nutriments du bambou. Ils peuvent passer jusqu'à 13 heures par jour à manger pour obtenir suffisamment de nutriments du bambou.
6. Microbiome intestinal : L'intestin du panda roux contient des micro-organismes spécialisés qui aident à décomposer la cellulose et la lignine du bambou, qui sont autrement difficiles à digérer pour la plupart des mammifères. Ces microbes fermentent le bambou dans l’intestin, produisant des nutriments que le panda roux peut absorber.
Ces adaptations, combinées à leur capacité à grimper et à manœuvrer à travers une végétation dense, permettent aux pandas roux de prospérer dans les forêts de bambous et d'utiliser efficacement cette source de nourriture difficile.