Les premiers récits européens du dodo l'ont décrit comme un grand oiseau étrange avec un bec accroché, des ailes courtes et une démarche maladroite. Ils ont noté sa taminess et son manque apparent de peur des humains. Certains marins ont même affirmé que le dodo pouvait être attrapé en le poussant simplement avec un bâton.
Cependant, alors que de plus en plus d'Européens ont commencé à visiter Maurice et les îles environnantes, la population de dodo a commencé à diminuer. Au milieu du XVIIe siècle, le dodo était éteint.
L'extinction du dodo était en grande partie due à l'activité humaine. Les colons néerlandais qui sont arrivés à Maurice au XVIe siècle ont présenté des porcs, des chiens et des chats sur l'île. Ces animaux s'attaquaient aux œufs du dodo et aux jeunes, et ont également concouru avec le dodo pour la nourriture. De plus, les marins néerlandais chassaient le dodo pour la nourriture et pour ses plumes.
Au moment où les scientifiques ont commencé à étudier le dodo, il était déjà éteint. En conséquence, ils ont dû s'appuyer sur les récits des premiers explorateurs européens et sur les quelques spécimens survivants de plumes et d'os de dodo. Ces spécimens n'étaient pas très informatifs et les scientifiques se sont retrouvés avec une compréhension très limitée du dodo.
À la fin du 20e siècle, une équipe de scientifiques dirigée par le Dr Julian Hume a commencé une nouvelle étude du Dodo. Ils ont utilisé une variété de techniques, y compris la modélisation informatique et l'analyse de l'ADN, pour reconstruire l'apparence et le comportement du DODO. Leurs recherches ont révélé que le dodo était un oiseau beaucoup plus complexe et intéressant qu'on ne le pensait auparavant.
Le dodo est désormais considéré comme une icône d'extinction. C'est un rappel de la fragilité des écosystèmes de notre planète et de l'importance de protéger les espèces menacées.