Le diable de Tasmanie est une espèce en voie de disparition en raison d'un cancer transmissible mortel connu sous le nom de maladie tumorale faciale du diable (DFTD). Plusieurs stratégies de conservation ont été mises en œuvre pour aider au rétablissement de la population du diable de Tasmanie :
1. Populations d'élevage en captivité et d'assurance :
- Des programmes d'élevage en captivité ont été établis pour maintenir une population saine et génétiquement diversifiée de diables de Tasmanie.
- Les populations assurées sont détenues dans des zoos et des réserves fauniques pour servir de population de secours au cas où la population sauvage serait confrontée à un nouveau déclin.
2. Gestion des maladies :
- La recherche sur la DFTD a permis de mieux comprendre et gérer la maladie.
- Des essais ont été menés pour vacciner les démons contre la maladie, avec des efforts continus pour développer des vaccins efficaces.
3. Diversité génétique :
- Des études génétiques sont menées pour surveiller la diversité génétique des populations de diables et identifier les individus résistants au DFTD.
- Les efforts de sauvetage génétique visent à introduire des diables non apparentés dans les zones touchées par la maladie afin d'augmenter la diversité génétique et la résilience.
4. Surveillance de la population :
- Une surveillance régulière des populations de diables permet de suivre les tendances des populations, d'identifier les foyers de maladies et de guider les efforts de conservation.
- Des pièges photographiques, des capteurs de mouvement et d'autres technologies sont utilisés pour collecter des données sur la population.
5. Protection de l'habitat :
- Les efforts de conservation comprennent la protection et l'amélioration des habitats du diable.
- Les programmes de gestion de l'habitat se concentrent sur le contrôle des espèces introduites, la réduction des menaces telles que la mortalité routière et la restauration des habitats diaboliques.
6. Implication communautaire :
- Les programmes éducatifs sensibilisent le public au sort du diable de Tasmanie et encouragent les comportements responsables pour soutenir la conservation.
- La participation du public aux projets de science citoyenne fournit des données précieuses pour la gestion de la conservation.
7. Translocation et contrôle des maladies :
- La translocation de diables en bonne santé vers des zones exemptes de maladies a été utilisée pour établir de nouvelles populations et réduire les extinctions locales.
- Des mesures de quarantaine strictes sont mises en œuvre pendant le transfert afin de minimiser la propagation de la maladie.
8. Recherche et collaboration :
- La recherche scientifique en cours vise à comprendre les impacts du DFTD, de la génétique et d'autres facteurs affectant la dynamique des populations de diables.
- La collaboration entre les organisations de conservation, les agences gouvernementales, les chercheurs et les communautés locales est essentielle pour des efforts de rétablissement efficaces.
Ces efforts de conservation aux multiples facettes nécessitent un engagement et un financement à long terme pour assurer la survie du diable de Tasmanie et assurer la conservation de cette espèce australienne unique et emblématique.